Une ville saine et attentive
La santé est la plus grande des richesses, dit la sagesse populaire. Mais à Renaix, notre santé et les soins aux plus vulnérables sont laissés aux mains d’institutions privées pour lesquelles c'est l'argent qui compte. En conséquence, accessibilité, qualité et humanité manquent à l’appel. Renaix souffre d'une pénurie de médecins généralistes, de dentistes et de places en crèches. La maison de repos « De Linde » fait l'objet d'une surveillance accrue. Il est temps de remettre les soins sur le devant de la scène.
Ce que nous voulons
1. Médecine gratuite
- Nous mettons en place un centre médical de quartier à Renaix.
- Les centres médicaux de quartier sont financés sur une base forfaitaire : le patient ne paie rien pour ses consultations.
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À Renaix, la pénurie de médecins généralistes et de dentistes s'accentue. C’est un gros problème. Les nouveaux habitants ne trouvent plus de médecin généraliste avec des places libres. Les Renaisiens qui souffrent de maux de dents ne peuvent parfois plus être aidés dans leur ville. Les Renaisiens reportent déjà des soins plus souvent que la moyenne des Flamands, ce qui explique qu'ils se retrouvent plus souvent à l'hôpital. Parce que des soucis mineurs se transforment en problèmes médicaux graves.
Pour garantir des soins accessibles à tous, Renaix devrait créer son propre centre médical de quartier. Un centre médical de quartier est une maison médicale multidisciplinaire où différents prestataires de soins de santé tels que des médecins généralistes, des kinésithérapeutes, des infirmières, des assistantes sociales, des diététiciennes... travaillent ensemble sous un même toit. La composition de l'équipe peut varier d'un centre à l'autre.
Un centre médical de quartier fonctionne selon un système forfaitaire. Cela signifie que, en tant que patient, vous ne payez pas pour les consultations ou les visites à domicile. En effet, le centre médical de quartier reçoit un montant mensuel fixe de la mutuelle par patient inscrit. Le patient ne doit rien payer et peut donc se rendre chez le médecin gratuitement. Aujourd'hui, 500 000 Belges peuvent déjà se rendre dans un centre médical de quartier, qu'attend Renaix pour faire pareil ?
Les centres médicaux de quartier visent à être largement accessibles en éliminant autant de barrières que possible sur le plan financier, mais aussi culturel et physique. Chaque centre représente une approche intégrée qui tient compte des aspects physiques, psychologiques et sociaux. Un centre médical de quartier est une association sans but lucratif, pluraliste et ne participe pas à la médecine de prestation. Ce genre de centre pourrait donc signifier beaucoup pour la santé des Renaisiens, mais aussi pour les conditions de travail du personnel soignant et des médecins. Il s'agit d'une forme moderne de soins.
Le PTB est spécialiste en matière de centre médical de quartier. En effet, notre organisation « Médecine pour le Peuple » en gère déjà 11 dans toute la Belgique. Le PTB Renaix souhaite collaborer avec « l'Association des centres médicaux de quartier » pour faire de ce projet une réalité dans la ville d’Hermes.
2. Les aînés ne sont pas des vaches à lait
- La quête de profit a poussé la maison de repos « De Linde » au bord du gouffre, aux dépens des résidents, du personnel et de leur famille.
- Nous remettons la maison de repos « De Linde » dans les mains du système public.
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En raison d'une pénurie de personnel continue et de problèmes d'infrastructure, l'Agence flamande pour les soins et la santé a placé la maison de repos De Linde de Renaix sous une surveillance accrue. C’est pourquoi le PTB demande au conseil communal de se préparer au pire scénario possible : une fermeture forcée.
Dans les maisons de repos où il faut réaliser des bénéfices, les soins sont moins garantis. C’est la conséquence logique de la privatisation. Le PTB s’oppose à cette logique de profit. On ne doit pas chercher à gagner de l’argent sur les soins aux personnes âgées. C'est un manque de respect.
La décision de l’Agence flamande pour les soins et la santé doit nous inciter à agir. Que se passera-t-il si De Linde est contrainte de fermer ses portes ? Qu’adviendra-t-il de ses résidents, du personnel et de leur famille ? Le PTB prévoit un plan d'urgence pour les soins aux personnes âgées, en concertation avec les syndicats. La reprise du privé vers le public ne doit pas être un tabou.
3. Une place pour chaque enfant
- Plus de places de garde d’enfants qui prennent en compte les revenus.
- Établir des partenariats avec toutes les initiatives en matière de garde d'enfants.
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Les crèches et maisons de repos renaisiennes ont été privatisées sous l'impulsion de la N-VA et du Cd&V principalement. Cette privatisation s'est rapidement révélée être une grave erreur. Moins d'un an après avoir été cédée par la ville de Renais au groupe de santé Eclips, notre maison de repos était déjà sur la liste noire. Cela signifie qu’une fermeture obligatoire n'est plus exclue. Plusieurs crèches ont déjà été fermées en Flandre, cela peut également arriver à des maisons de repos.
Nous devons assurer la prise en charge de nos habitants les plus jeunes. La ville doit veiller à ce qu'il y ait suffisamment de places de garde qui prennent en compte le revenu pour que tous les bébés et les jeunes enfants âgés de 0 à 3 ans aient la garantie d'une place à la crèche. Des services de garde d'enfants de qualité et abordables sont une condition préalable à un avenir prometteur pour les enfants et les parents. Nous déprivatisons les crèches et visons un taux d'encadrement raisonnable de six enfants au maximum par accueillant(e).
4. Les PFAS dans notre environnement
- Tests sanguins gratuits pour les habitants et les travailleurs (du textile).
- Échantillons de sol gratuits pour les habitants de la région.
- Le pollueur historique paie les frais d'analyses et d'assainissement.
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Les PFAS sont un terme générique qui désignent plus de 6 000 produits chimiques comprenant une combinaison de composés fluorés et de groupes alkyles. Ils ne sont pas naturellement présents dans l'environnement. Depuis 2006, l'utilisation de certaines de ces substances est restreinte par l'UE.
Les PFAS résistent aux températures élevées et sont imperméables à l'eau, à la saleté et à la graisse, c’est pourquoi ils sont largement utilisés dans les applications industrielles et les produits de consommation tels que le revêtement antiadhésif des poêles, les cosmétiques, les textiles, la mousse d’extinction, les détergents ou les lubrifiants.
Les PFAS présentent un risque pour la santé publique. Ils peuvent endommager le système immunitaire et provoquer des cancers en fonction de la quantité ingérée, de la fréquence et de la durée. Cela varie donc beaucoup d'une personne à l'autre.
Le problème des PFAS à Renaix est plus important qu'on ne le pensait. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l’OVAM (agence publique flamande des déchets). Des niveaux élevés de ces polluants ont été mesurés à proximité du Bruulpark et du centre culturel De Ververij. Le terrain le plus pollué se situe entre ces deux lieux où, jusqu’à il y a peu, se trouvait une station-service.
Le PTB Renaix souhaite mettre en place des tests sanguins gratuits à grande échelle pour les habitants et les travailleurs (du textile) de la région. Les anciens employés peuvent également faire une prise de sang, sur base volontaire et en consultation avec les syndicats et les organisations environnementales qui connaissent bien le problème.
Nous avons déjà l'expérience de ce type de prélèvement sanguin dans d'autres villes, comme à Genk, où nous avons travaillé avec Médecine pour le Peuple. Nous pouvons également utiliser cette expertise scientifique à Renaix.
Nous voulons également offrir la possibilité de demander des échantillons de sol pour les jardins privés. Nous examinons la nécessité d'un assainissement en profondeur. Nous ne prenons aucun risque à l’encontre de la santé des Renaisiens.
Pour le PTB, il est clair que les pollueurs historiques doivent payer tous les coûts des analyses, des échantillons et de l'assainissement. Ils doivent prendre leurs responsabilités.