Se déplacer facilement et en toute sécurité
De nombreux Renaisiens travaillent à l’extérieur de la ville. Cela donne lieu à de nombreuses sorties et entrées dans la ville, au quotidien. Mais jour après jour, ça bouchonne : nos routes principales sont encombrées, surtout aux heures de pointe. Cela donne également lieu à des situations de circulation dangereuses. Nous devons travailler à la fluidité et à la sécurité de la circulation à Renaix.
Ce que nous voulons
1. Des transports publics de meilleure qualité et plus abordables
- Des bus communaux gratuits pour les élèves du primaire et du secondaire.
- Nous demandons à la SNCB, à De Lijn et à la TEC de mieux coordonner leur offre.
- Nous sauvons le bâtiment historique de la gare.
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Nous savons tous à quel point les transports publics sont mal organisés dans notre ville. Ni le train ni le bus ne sont aujourd'hui adaptés aux besoins des élèves du primaire et du secondaire, ni à ceux des travailleurs. Il faut que cela change.
Le PTB s'engage en faveur de transports publics de meilleure qualité et plus abordables. Concrètement, nous utiliserons nos forces politiques et sociales pour attirer davantage d'investissements dans nos gares ferroviaires et routières. La SNCB, De Lijn et la TEC doivent élargir leur offre avec de nouvelles liaisons, des arrêts supplémentaires et du nouveau matériel. Aujourd'hui, l’offre ne fait que se réduire, tout en devenant plus chère. Cela doit cesser. Actuellement, les Ardennes flamandes sont un véritable désert en termes de transport.
Au niveau flamand et wallon, le PTB fait campagne depuis longtemps en faveur de la gratuité des bus et d’arrêts supplémentaires. Nous continuerons à le faire. Entre-temps, la ville de Renaix peut déjà rendre les bus De Lijn et TEC gratuits pour un groupe cible particulier : les élèves du primaire et du secondaire.
Jusqu'en 2004, les bus communaux de Renaix étaient entièrement gratuits. Ce système connaissait un franc succès. Des bus gratuits sont déjà mis en place aujourd'hui pour des grands événements comme des courses cyclistes. Si c’est possible pour aller assister à une course, cela doit aussi l’être pour aller travailler ou se rendre à l’école.
Nous jouons un rôle actif dans le développement du site de la gare, qui doit devenir un lieu dynamique de notre ville. La SNCB doit prendre ses responsabilités et rénover le bâtiment historique de la gare, afin de l'ouvrir à nouveau aux voyageurs. Avec un guichet pourvu de personnel. Après tout, la gare est la porte d'entrée de notre belle ville.
2. Plus d'espace pour les vélos
- Nous nous engageons à développer des pistes cyclables plus sûres.
- Nous installons des parkings à vélos supplémentaires, y compris dans les zones résidentielles.
- Nous développons la vélothèque.
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Selon une étude de la MC, 81 % des Renaisiens pensent qu'il y a trop peu de pistes cyclables sûres à Renaix. Entre 2019 et 2022, le nombre de victimes de la route à vélo a augmenté de 133 %, pour atteindre 28 victimes par an.
Nous travaillons au développement de pistes cyclables plus sûres. Nous ne construisons plus de nouvelles rues sans donner la priorité à la sécurité des cyclistes.
Renaix est une ville de cyclisme, mais compte peu de cyclistes. Nous souhaitons leur donner plus d'espace dans notre ville. Lors des travaux routiers, la priorité devrait être donnée à des pistes cyclables séparées. Si cela s'avère impossible, nous devons nous efforcer de trouver la solution la plus sûre possible. Il peut s’agir d’une piste cyclable sur la route, d’une bande cyclable ou une rue cyclable.
Les cyclistes doivent également pouvoir garer leur vélo en toute sécurité. C'est pourquoi nous plaçons des parkings à vélos supplémentaires dans les lieux publics, mais aussi dans les zones résidentielles où les gens n'ont pas de garage pour garer leur vélo. Des places de stationnement sont prévues pour les voitures, mais pas pour les vélos. Nous y remédions.
Mesurer, c'est savoir. Dans un premier temps, nous menons une grande enquête sur la mobilité dans chaque école. Nous élaborons ensuite un plan d'action en collaboration avec les écoles, afin de réduire le trafic automobile aux abords de celles-ci.
Nous développons des itinéraires cyclables sûrs vers toutes les écoles de Renaix. En collaboration avec les écoles, nous cherchons des solutions pour que davantage d'élèves puissent se rendre à l'école à pied, à vélo ou avec les transports publics. La ville prend les choses en main et met le domaine public à disposition afin d’atteindre ces objectifs. En installant des parkings pour vélos et en aménageant des rues cyclables, par exemple.
Les employeurs doivent également prendre leurs responsabilités en versant des indemnités vélo plus élevées et en organisant des campagnes visant à promouvoir le vélo, en collaboration avec les syndicats.
Outre l'accélération de la mise en place de l'infrastructure cyclable à Renaix, nous proposons d'investir dans la mise à disposition de vélos de location (électriques), de speed pedelecs et de trottinettes de qualité par le biais d’une vélothèque, à un prix abordable.
Une vélothèque vous permet d’emprunter le vélo de votre choix, comme vous empruntez un livre à la bibliothèque. Vous l'empruntez par exemple de mars à octobre, mais vous pouvez entre-temps l'échanger contre un vélo plus grand ou un modèle différent, pour passer d'un vélo de course à un vélo de ville, par exemple.
Les enfants, en particulier, ont rapidement besoin d'un vélo plus grand pour pouvoir se déplacer dans la circulation en toute sécurité. Grâce à la vélothèque, les parents ne doivent pas racheter un vélo encore et encore. Il s’agit en effet d’une dépense importante que toutes les familles ne peuvent pas se permettre.
Une vélothèque fonctionne sur la base d'un abonnement, qui vous permet également de faire réparer gratuitement votre vélo emprunté, si nécessaire. Ces réparations peuvent être effectuées par des travailleurs qui évoluent dans l’emploi social ou qui sont en formation. Nous collaborons avec les vendeurs de vélos locaux pour l'achat et la vente de vélos.
3. Maintenir l'éclairage public allumé
- Nous gardons l'éclairage public allumé.
- Nous investissons dans des lampes LED plus économiques et à l’intensité lumineuse variable.
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La gouvernance précédente avait décidé de faire des économies aux dépens de la sécurité en éteignant l’éclairage public dans toute la ville. Grâce à la résistance et à la protestation des citoyens, qui ont pu compter sur le soutien du PTB, l'éclairage public a été rétabli. L'éclairage public doit également rester allumé la nuit. Sans éclairage public, nos aînés ont peur de tomber dans la rue, les jeunes n’osent pas sortir, les malvoyants ne retrouvent pas leur chemin et le personnel soignant perd un temps précieux à chercher le numéro des habitations. Ceux qui travaillent tôt ou tard ne doivent pas être victimes de la mesure d’austérité qui consiste à éteindre les lumières. Nous investissons dans des lampes LED dont l'intensité lumineuse peut être réduite lorsque c'est possible, mais nous les laissons allumées.
4. Le quartier de la gare, un point nodal de mobilité moderne
- Nous travaillons à la rénovation et à la réouverture du bâtiment de la SNCB.
- Nous développons le quartier de la gare pour en faire un point nodal de mobilité moderne.
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Nous développons le quartier de la gare pour en faire un point nodal de mobilité moderne où se rencontrent le train, le bus, le vélo, la voiture et les piétons. La Passerelle et l'ancien hangar à marchandises doivent faire l'objet d'une attention urgente. Le hangar à marchandises constitue un endroit idéal pour accueillir un marché couvert, un musée ou des événements socioculturels.
Le bâtiment historique actuel de la gare est la propriété de la SNCB. Cette dernière doit prendre ses responsabilités et rénover le bâtiment en profondeur afin de le rouvrir. Les Renaisiens méritent des services de qualité.
5. Mobilité partagée
- Nous développons un réseau de mobilité partagée avec les communes voisines.
- Nous prévoyons des places de parking gratuites pour les voitures partagées.
- Les trottinettes partagées doivent faire l’objet de règles de stationnement strictes afin d'éviter qu'elles ne traînent n’importe où.
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La mobilité partagée est en plein essor. Pourtant, dans des zones plus rurales comme Renaix, elle a du mal à décoller. L'offre actuelle est insuffisante et trop coûteuse pour constituer une véritable alternative pour la plupart des gens.
Dans les grandes villes, les trottinettes partagées de différents fournisseurs traînent sur le trottoir. Nous ne voulons pas que cela se produise ici. À Renaix, il n'y a de place que pour un seul fournisseur de trottinettes partagées, et celui-ci devra respecter des règles strictes en matière de stationnement.
Nous chercherons un fournisseur de voitures partagées qui souhaite déployer un vaste réseau de voitures à Renaix. Pour ce faire, nous souhaitons collaborer avec les communes voisines, de l'autre côté de la frontière linguistique. Dans chaque quartier, des voitures partagées, électriques ou non, doivent être mises à disposition à un tarif compétitif.
La voiture partagée constitue une alternative idéale pour tous ceux qui n'ont pas besoin d'une voiture au quotidien. On n'est pas propriétaire, on ne paie que ce que l’on consomme. Nous prévoyons des places de parking gratuites pour les voitures partagées.
6. Piétons
- Nous investissons dans les trottoirs.
- Nous développons un « réseau routier lent ».
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Les Renaisiens marchent beaucoup, même si les trottoirs de la ville sont souvent en mauvais état. Il convient d'y prêter une attention particulière. Nous identifions les trottoirs manquants ou en mauvais état et travaillons à la fois à court terme, par le biais de solutions temporaires, et à long terme, par le biais de travaux structurels.
Nous entretenons et remettons en état toutes les voies lentes de Renaix. Nous traitons les voies lentes de la même manière que les routes ordinaires. Nous développons d'autres voies lentes au sein de notre ville et essayons de les relier en un « Réseau routier lent ».
Politique de stationnement
7. Parking
- Une carte de stationnement gratuite pour les commerçants, les travailleurs et les prestataires de soins.
- Nous résilions le contrat avec l'entreprise de stationnement « Streeteo ».
- Nous prévoyons des places de parking gratuites pour les voitures partagées.
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Le PTB Renaix a demandé les chiffres des revenus du stationnement dans la ville. Il est intéressant de noter que les recettes les plus importantes ne proviennent pas des parcmètres, mais des amendes de stationnement.
En 2022, les habitants et les visiteurs de la ville de Renaix ont payé 241 817 euros en frais de stationnement. Près de la moitié de cette somme a été versée à Streeteo, la société privée de stationnement qui a pris le contrôle de la politique de stationnement. Pour le PTB, c’est trop.
Le modèle économique d’entreprises de stationnement commerciales comme Streeteo se base sur la collecte d'amendes. Si nous souhaitons mener une politique de stationnement adéquate en fonction des commerçants locaux, nous devons reprendre la politique de stationnement en main.
Toutes les recettes provenant du stationnement devraient être investies dans l'amélioration des transports publics, des trottoirs et des pistes cyclables. Aujourd'hui, la moitié des revenus revient aux actionnaires d'Indigo parking par l'intermédiaire de sa filiale Streeteo. Qu'en retirent les Renaisiens ?
Enfin, le PTB estime que les commerçants, les travailleurs et les prestataires de soins doivent bénéficier d'une carte de stationnement gratuite. Aujourd'hui, une carte de commerçant permettant de se garer près de son propre commerce coûte 175 euros. C'est beaucoup trop cher.
8. Une Centrale des Moins Mobiles
- Nous lançons une Centrale des Moins Mobiles.
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La Centrale des Moins Mobiles, ou CMM, est un service qui peut être proposé par la commune, le CPAS ou une autre organisation. L'objectif est d'offrir des possibilités de déplacement aux personnes à mobilité réduite. Cela permet de rompre l'isolement social auquel les personnes moins valides sont confrontées parce qu'elles ne possèdent pas de voiture adaptée ou n'ont pas les moyens de s’offrir les services d’un taxi spécialisé. Nous proposons d'ores et déjà de collaborer avec les CMM de Markedal et Kluisbergen.