Renaix sûre
Chacun doit se sentir en sécurité dans la rue, à l'école, dans le bus, lorsqu'il fait du sport, lorsqu'il sort... à tout moment de la journée. Nous voulons nous attaquer aux problèmes de manière ciblée avec les habitants concernés et la police locale. Le précédent conseil communal a coupé dans la sécurité : résultat, pendant longtemps, il n’y a plus eu d'éclairage public et les gardiens de la paix ont été supprimés. Nous mettons fin à l’austérité.
Notre vision
La sécurité est un droit fondamental, tout comme le droit à l'enseignement ou au travail. Ceux qui veulent lutter contre la violence et la criminalité doivent punir efficacement le crime tout en investissant dans la prévention. Face à la criminalité organisée, la tolérance zéro s'impose. La violence doit être sanctionnée efficacement, et il faut investir dans une meilleure politique de prévention qui s'engage pour la justice sociale et pour renforcer les quartiers et la police de proximité. Les crimes de haine n'ont pas leur place dans notre société. Notre ville a un rôle important à jouer dans la promotion de la coexistence pacifique et dans la lutte contre le racisme, le sexisme et la violence envers la communauté LGBT, les personnes transgenres et les femmes.
Ce que nous voulons
1. Maintenir l'éclairage public allumé
- Nous gardons l'éclairage public allumé.
- Nous investissons dans des lampes LED plus économiques et à l’intensité lumineuse variable.
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L'éclairage public doit également rester allumé la nuit. Sans éclairage public, nos aînés ont peur de tomber dans la rue, les jeunes n’osent pas sortir, les malvoyants ne retrouvent pas leur chemin et le personnel soignant perd un temps précieux à chercher le numéro des habitations. Ceux qui travaillent tôt ou tard ne doivent pas être victimes de la mesure d’austérité qui consiste à éteindre les lumières. Nous investissons dans des lampes LED dont l'intensité lumineuse peut être réduite lorsque c'est possible, mais nous les laissons allumées.
2. Une police et des gardiens de la paix impliqués
- Nous rétablissons les gardiens de la paix.
- Le bureau de police local est accessible à tout moment, même sans rendez-vous.
- Nous renforçons les effectifs de la police locale.
- Nous déployons davantage de patrouilles cyclistes et pédestres.
- Nous modernisons le parc automobile de la police locale.
- La police locale dispose de son propre stand de tir.
- Nous doublons le nombre de patrouilles de nuit.
- Nous prenons des mesures ciblées contre les chauffards.
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La sécurité est mieux garantie lorsqu’elle est assurée par des agents que les habitants connaissent et en qui ils ont confiance. C'est pourquoi nous déployons un maximum d'efforts pour mettre en place une police locale accessible, proche de la population. Nous rétablissons les gardiens de la paix, supprimés par le CD&V et la N-VA.
Nous voulons rendre le poste de police accessible à tous. Aujourd’hui, si vous voulez introduire une plainte, vous êtes obligé de prendre rendez-vous en ligne. Ces obstacles numériques doivent disparaître, en particulier concernant la police. Les personnes âgées et les personnes éloignées du numérique en sont les premières victimes.
Le nombre de patrouilles de nuit effectuées par la police locale a diminué de moitié en dix ans. L'effectif de la police de Renaix doit être renforcé de toute urgence afin que les patrouilles de nuit puissent à nouveau être effectuées. Notre corps est en sous-effectif structurel depuis plusieurs années, ce qui laisse le champ libre aux criminels et aux chauffards.
Ces derniers terrorisent certains quartiers de Renaix en circulant à grande vitesse sur les voies publiques, souvent le soir et la nuit. Nous voulons prendre des mesures ciblées contre ces comportements. Il faut renforcer la police locale en termes de personnel et d'équipement afin de leur permettre d’effectuer les patrouilles de nuit.
Il faut urgemment moderniser le parc de voitures et de motos de la police locale. Nous voulons maximiser la responsabilité des policiers en les faisant patrouiller plus souvent à pied ou à vélo.
Le PTB souhaite respecter l'accord conclu avec les forces de police et leur fournir un stand de tir dans le commissariat actuel. Les exercices de tir sont obligatoires pour les officiers.
3. Lutter contre le vol de vélos
- Nous mettons gratuitement les vélos à l'abri du vol grâce à des stickers d'identification.
- Nous déployons des gardiens de la paix dans les lieux propices aux vols, comme à la gare par exemple.
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En 2023, 56 vols de vélos ont été signalés à Renaix. C'est beaucoup. Les recherches menées par l'institut VIAS montrent que seulement 48 % des victimes signalent l'incident à la police. Le chiffre réel pourrait donc avoisiner les 85 vélos volés en un an à Renaix.
Les Renaisiens doivent pouvoir garer leurs vélos et leurs scooters en toute sécurité. Nous voulons investir dans des mesures préventives contre le vol grâce à un nouveau système d’identification qui prévoit l'apposition d'un sticker avec un code QR unique sur le vélo. Il s'agit d'une forme améliorée de gravure sur vélo. Grâce à ces stickers, vous pouvez identifier un vélo volé et en informer le propriétaire par un simple scan. Et ce, sans partager de données personnelles. Le système existe déjà, nous l’appliquons à Renaix.
Nous voulons équiper de ce système antivol tous les nouveaux vélos vendus par les vélocistes locaux et lancer des campagnes ciblées dans les écoles pour sécuriser un maximum de vélos. Nous déployons des gardiens de la paix dans des lieux propices aux vols comme à la gare, pour garder un œil sur les vélos.
4. Plan d'action contre les violences envers les femmes
- La ville de Renaix élabore un plan d'action global contre les violences faites aux femmes.
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Le PTB estime que les violences physiques et sexuelles que subissent les femmes et les enfants sont gravement sous-estimées sur le plan social. Le laxisme en matière de poursuites judiciaires sur cette question ne peut plus être toléré. Nous prenons au sérieux la lutte contre les violences faites aux femmes et demandons que la zone de police de Renaix en fasse une priorité.
Il faut un plan d'action. Trop souvent, les victimes ne se sentent pas écoutées et ne savent pas vers qui se tourner. La majorité ne porte pas plainte. Il y a la peur de ne pas être crue ou que cela ne serve à rien.
Ces craintes ne sont pas infondées, quand on sait que plus de la moitié des plaintes sont classées sans suite. Pour prendre en charge correctement les victimes et traiter les plaintes de manière adéquate, il faut des magistrats et des policiers spécialisés. C'est important pour gagner la confiance des victimes, pour augmenter le nombre de dépôts de plaintes et pour faire baisser lesdits classements sans suite.
5. Investir dans les services incendie
- Construire une nouvelle caserne de pompiers.
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Actuellement, la caserne de pompiers se trouve à Veemarkt, dans le centre-ville. Nous cherchons un site où l'accessibilité, la mobilité et la sécurité lors du déploiement sont optimales. En plein centre-ville, il n'est pas toujours facile d'acheminer sans encombre les pompiers appelés à la caserne. Surtout pas aux heures de pointe, quand il y a de longs embouteillages sur l'axe Glorieuxlaan-Ninovestraat. De plus, le bâtiment est vétuste et il n'y a pas assez de places de parking pour les pompiers. Dans le cadre de la recherche d'un nouveau site, toutes les propriétés de la ville, qu'il s'agisse de terrains ou de bâtiments, sont examinées. Pour la nouvelle caserne de pompiers, nous paierons 15 % du prix total selon la clé de répartition convenue au sein de la zone de secours des Ardennes flamandes. Nous cherchons une nouvelle utilisation pour la caserne actuelle.