Pouvoir d'achat et justice fiscale
La vie est extrêmement chère. Tous les travailleurs du pays en ont fait l'expérience ces dernières années. À Renaix en particulier. Car en plus des prix élevés de l'énergie et du caddie au supermarché, les habitants de la ville doivent faire face à de nombreux autres coûts. Dans tous les domaines, notre facture bat toutes les autres. Nous changeons cela : en supprimant la taxe communale, en réduisant les prix de la collecte des déchets et en choisissant un opérateur de réseau de distribution moins cher, les autorités de la ville peuvent faire économiser 400 euros par an à la famille renaisienne moyenne.
Ce que nous voulons
1. Abolition de la taxe communale
- La taxe communale de 190 euros par famille est la goutte d'eau qui fait déborder le vase en cette période de crise du pouvoir d'achat.
- La taxe communale est unique à Renaix. Nulle part ailleurs on ne paie autant.
- La taxe communale est injuste car elle ne tient pas compte de la situation familiale.
- Les travailleurs indépendants sont doublement touchés.
- Nous supprimons progressivement la taxe communale au cours de la période du mandat.Pour compenser, nous économisons sur la politique et demandons une contribution supplémentaire aux grandes entreprises.
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Avec la « taxe communale générale », mieux connue sous le nom de « taxe communale », la ville de Renaix prélève une taxe de 190 euros par ménage. Que vous soyez célibataire ou que vous cohabitiez, que vous ayez des enfants ou non, que vous travailliez ou que vous soyez à la retraite, cela ne fait aucune différence. La même taxe forfaitaire est imposée à tout le monde. Les indépendants doivent même payer deux fois, soit pas moins de 375 euros supplémentaires. Cela coûte à l'ensemble de la population de la ville 2,5 millions d'euros par an.
Le fait que tout le monde doit payer la même chose rend la taxe communale particulièrement injuste. Car pour ceux qui ont moins d'argent, ces 190 euros représentent un coût plus important que pour ceux qui vivent plus confortablement. Pour de nombreuses personnes, elle est impayable, surtout à une époque où le pouvoir d'achat des travailleurs est déjà soumis à une telle pression.
Les partis traditionnels aiment présenter la taxe communale comme si elle était évidente. Mais cette taxe n'existe pas à Kluisbergen, Maarkedal ou dans les communes wallonnes voisines. Même une ville comme Gand ne perçoit pas de taxe communale. Elle existe à Audenarde, mais elle s'élève au maximum à 75 euros.
Seul le PTB veut abolir cette taxe. Le CD&V et Vooruit l'ont introduite en 2003 et sont restés fidèles à leur création depuis lors. La N-VA et Groen, qui ont augmenté la taxe à 190 euros en 2014, y sont également favorables. Le Vlaams Belang n'a pas d'objection et les nouveaux du Plan 9600 souhaite également la conserver.
Avec le PTB, nous préconisons un tax shift juste. C’est ce que nous avons aussi fait au Collège communal de Zelzate. Nous supprimons la taxe communale, augmentant ainsi le pouvoir d'achat des habitants de la ville de 2,5 millions. Pour compenser, nous économisons sur la politique et ses projets de prestige : nous supprimons un poste d'échevin et annulons la construction du nouvel hôtel de ville. En même temps, nous assurons de nouveaux revenus. Nous demandons aux grandes entreprises d'apporter une contribution juste grâce à une taxe sur la superficie des terres. Nous complétons le reste par un impôt sur le revenu des personnes physiques juste qui tient compte de la situation financière de chacun.
2. Réduire la facture des déchets
- La facture des déchets des Renaisiens est la plus élevée de Flandre : ils paient 0,32 € par kilogramme de déchets ménagers et 0,60 € par collecte pour un conteneur familial.
- Nous alignons le prix des collectes sur celui de Kluisbergen : 0,25 € par kilogramme et 0,50 € par collecte.
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Les Renaisiens paient la facture la plus élevée pour leurs déchets ménagers. Il s'agit d'une décision politique. La facture des déchets des Renaisiens est la plus élevée de toute la Flandre. L'intercommunale des déchets IVLA, active dans les Ardennes flamandes, pratique les prix les plus chers de la région. Les Renaisiens paient 0,32 € par kilogramme de déchets ménagers et 0,60 € par collecte pour un conteneur familial. Le prix maximum autorisé par le gouvernement flamand est de 0,33 € par kilogramme. En comparaison, les habitants de Kluisbergen ne paient que 0,25 € par kilogramme et 0,50 € par collecte.
Même les citoyens qui font de leur mieux pour trier le plus possible paient la facture maximale. Par ailleurs, il n'y a toujours pas de collecte des déchets organiques. Renaix pratique donc les prix les plus chers pour le service le plus médiocre. Pas de collecte des déchets organiques, pas de collecte gratuite de sapins de Noël, pas de collecte de verre, une tournée non pas hebdomadaire mais bimensuelle... Il faut que cela change.
Si l'intercommunale IVLA appliquait les mêmes prix que dans la commune voisine de Kluisbergen, les Renaisiens pourraient économiser 324 900 euros par an.
Nous alignons le prix des collectes sur celui de Kluisbergen. Si c'est possible là-bas, ça l’est aussi à Renaix, où la densité de population est plus élevée.
Renaix a quatre représentants au conseil d'administration de l'intercommunale des déchets IVLA : Brigitte Vanhautte (N-VA), vice-présidente, Faïza El Ghouch (CD&V), Patrice Dutranoit (CD&V) et Tom Deputter (Plan9600). Que font-ils réellement, à part empocher leurs jetons de présence ?
Nous ne croyons pas en une fiscalité verte qui met la responsabilité sur les gens de manière individuelle. Les taxes vertes et les factures élevées sur les déchets sont inefficaces. La fiscalité verte suppose que les citoyens modifient individuellement leur comportement en raison du prix élevé. L'écologie et le social doivent aller de pair.
3. Une énergie abordable
- Les coûts de distribution sont plus élevés à Renaix que partout ailleurs en Flandre.
- La ville travaille avec le gestionnaire du réseau de distribution Gaselwest, qui est jusqu'à 200 euros plus cher que ses concurrents, par ménage et par an.
- Nous échangeons Gaselwest contre un gestionnaire de réseau de distribution moins coûteux.
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Chaque commune travaille avec un « gestionnaire de réseau de distribution » responsable de la gestion du réseau d'électricité et de gaz. Actuellement, Renaix paie les coûts de distribution les plus élevés de Flandre. C'est parce qu’elle travaille avec Gaselwest, un opérateur connu pour pratiquer des prix élevés, qui coûtent 200 euros de plus par ménage par an que chez ses concurrents.
Nous échangeons Gaselwest contre un meilleur concurrent. C'est tout à fait possible. Il y a peu, Stad Deinze a abandonné Gaselwest lors de son processus de fusion avec Nevele. Deinze a choisi le fournisseur moins cher Imewo.
4. Médecine gratuite
- Nous mettons en place un centre médical de quartier à Renaix.
- Les centres médicaux de quartier sont financés sur une base forfaitaire : le patient ne paie rien pour ses consultations.
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Les Renaisiens reportent plus souvent leurs soins que la moyenne des Flamands. De ce fait, ils sont plus souvent hospitalisés, car les affections mineures se transforment vite en problèmes médicaux graves.
Si nous voulons garantir des soins pour tous, nous devons mieux les organiser. Pour cela, nous mettons en place des centres médicaux de quartier.
Un centre médical de quartier est une maison médicale multidisciplinaire où différents prestataires de soins de santé tels que des médecins généralistes, des kinésithérapeutes, des infirmières, des assistantes sociales, des diététiciennes, des dentistes... travaillent ensemble sous un même toit. La composition de l'équipe peut varier d'un centre à l'autre.
Un centre médical de quartier fonctionne selon un système forfaitaire. Cela signifie que, en tant que patient, vous ne payez pas pour les consultations ou les visites à domicile. En effet, le centre médical de quartier reçoit un montant mensuel fixe de la mutuelle par patient inscrit. Le patient ne doit rien payer et peut donc se rendre chez le médecin gratuitement. Aujourd'hui, 500 000 Belges peuvent déjà se rendre dans un centre médical de quartier, qu'attend Renaix pour faire pareil ?
Les centres médicaux de quartier visent à être largement accessibles en éliminant autant de barrières que possible sur le plan financier, mais aussi culturel et physique. Chaque centre représente une approche intégrée qui tient compte des aspects physiques, psychologiques et sociaux. Un centre médical de quartier est une association sans but lucratif, pluraliste et ne participe pas à la médecine de prestation. Ce genre de centre pourrait donc signifier beaucoup pour la santé des Renaisiens, mais aussi pour les conditions de travail du personnel soignant et des médecins. Il s'agit d'une forme moderne de soins.
Le PTB est spécialiste en matière de centre médical de quartier. En effet, notre organisation « Médecine pour le Peuple » en gère déjà 11 dans toute la Belgique. Le PTB Renaix souhaite collaborer avec « l'Association des centres médicaux de quartier » pour faire de ce projet une réalité dans la ville d’Hermes.