Économiser sur la classe politique
Les politiciens demandent tout le temps aux habitants de se serrer la ceinture. Mais lorsqu'il s'agit de leur propre portefeuille, de leurs privilèges ou de leurs projets de prestige, l'argent ne semble soudain plus être un problème. C'est un problème démocratique : les personnes qui sont censées nous représenter ne vivent pas comme des gens ordinaires. Le PTB se fait un devoir de ramener les politiciens sur terre. Nous voulons réduire de moitié le salaire des députés et des ministres et abolir tous leurs privilèges. Nos représentants donnent l'exemple. Notre tête de liste, Robin Tonniau, récemment élu en tant que député à la Chambre, vit avec un salaire ouvrier. Pour nous, c’est normal. Nous pouvons également économiser sur les politiciens à Renaix.
Ce que nous voulons
1. On peut faire avec un échevin en moins
- Un poste d'échevin coûte à la ville 450 000 euros par mandature, soit 75 000 euros par an.
- Nous économisons sur la classe politique plutôt que sur les gens.
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Lorsque l'échevin Aaron Demeulemeester a quitté la N-VA, il a immédiatement perdu toutes ses compétences. En revanche, les coûts liés à sa fonction d'échevin n’ont pas disparu. Cela représente 450 000 euros par mandature, soit 75 000 euros par an.
Depuis, le PTB plaide en faveur de la suppression d’un échevinat. La situation de l'année dernière prouve que Renaix peut être gouvernée avec cinq échevins au lieu de six.
Il appartient aux responsables politiques d'envoyer un signal clair indiquant qu'ils sont prêts à faire des économies sur eux-mêmes. On ne cesse de demander aux travailleurs et travailleuses de se serrer la ceinture. Des politiciens professionnels grassement payés proclament que les gens vivent au-dessus de leurs moyens. Mais lorsqu'il s'agit de leur propre portefeuille et privilèges, les caisses sont pleines.
Le PTB fait de la politique autrement. Nos mandataires locaux se consacrent aux habitants de leur ville, et non à leur propre portefeuille. Nous sommes prêts à étendre cet engagement au Collège de la ville : on fait de la politique pour les gens, pas pour l'argent ni pour les postes.
Maintenant que l'échevin sans compétences Demeulemeester plaide lui-même pour la suppression de l'échevinat, il n'y a plus de contre-arguments.
2. Économiser 10 millions d'euros sur la construction d'un nouvel hôtel de ville
- Le projet de construction d’un nouvel hôtel de ville est avant tout un projet de prestige pour le bourgmestre et l'administration de la ville.
- Son coût pourrait dépasser les 14 millions d'euros. Cela équivaut à près de 6 ans de taxes communales.
- Nous annulons ce projet et économisons ainsi 10 millions d'euros.
- Nous rénovons l'hôtel de ville existant là où c'est nécessaire.
- Nous investissons dans du personnel et des services, pas dans des briques.
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La construction d’un nouvel hôtel de ville est un projet de prestige de l'administration actuelle. Qui a demandé cela ? Le PTB est pour offrir à chacun un lieu de travail hypermoderne. Mais lorsqu'il s'agit de 14 millions d'euros de fonds publics, nous pensons qu'ils pourraient être mieux utilisés. Surtout quand on sait que les citoyens doivent se rendre de moins en moins souvent à l’hôtel de ville. Embellir le bâtiment ne va pas améliorer la qualité des services. Ce que les gens veulent avant tout, ce sont des services humains.